Au dela de la viande (poeme)
AU DELA DE LA VIANDE
J'avais déja écrits ces mots
Sur des pages jaunes et cornées
J'avais déja crié ces maux
Elles insistent ces chimeres morts nées
Des colonnes de creatures defilent
Entre les murs de mon esprit
Du temps et des statistiques futiles
S'entassent s'enterrent à grand cris
Je suis plus prés de la limite désormais
J'apercois ce qu'il y a derriere ces murs
Les lignes s'entrecroisent comme jamais
Autour des plus sanglantes peintures
Noir clair obscur aveuglante fixe et arret
Je frappe aux portes du rien
Corridor diabolique echelle noir minaret
Venez galopez voila les chiens
Encerclement aleatoire ou tout se fige
Yog Sotoh regarde ce monde en riant
Des monstres de la viande du vertige
Un monde puant un monde mourant
Je cherche la sortie ou pas
Elle est desintégrée
C'etait un vagin de rat
Trop tard pour s'faufiler
Je cogne à la parois
Le metal ne respire plus
Tout s'ecroule à la fois
Et je ne respire plus
Les objets vibrent légerement
Les choses se remettent en place
On prends pour empereur le neant
On batit des cathedrales de glace
Mais je ne suis plus là
Fin de l'histoire
Le carbone n'est plus là
Arret de l'histoire
- Texte par Jack The Ripper - Septembre 2005 -